30 ans et se constituer un patrimoine
Investir dans une assurance-vie peut être une réponse à un objectif de constitution de patrimoine, d’épargne, de préparation de la retraite ou de transmission de patrimoine. Elle assure un revenu sur le long terme ainsi qu’une forte disponibilité de l’épargne.
L’assurance vie constitue donc une enveloppe d’investissement optimale puisqu’elle dispose d’une fiscalité avantageuse ainsi que d’une très grande flexibilité. Elle est d’ailleurs perçue par bon nombre de personnes comme une réserve d’argent disponible et elle permet à la fois, de léguer un capital à un ou plusieurs bénéficiaires en profitant d’un régime successoral avantageux et de le faire fructifier.
Quel est l’intérêt d’une assurance-vie quand on a 30 ans ?
Souscrire un contrat d’assurance-vie plusieurs années avant la retraite permet de se constituer un capital qui peut s’avérer très utile à la retraite.
Quelles sont les différentes options de sortie d’un contrat d’assurance-vie ?
Deux options s’offrent à vous, pour sortir d’un contrat d’assurance-vie : il s’agit de la sortie en capital et de la sortie en rente viagère.
La sortie en capital
On parle de sortie en capital, lorsque le souscripteur perçoit les sommes investies sur son contrat, par le biais de sortie directe ; dans ce cas, l’encours total restant est récupéré et on parle de rachat direct ou au lieu de récupérer l’encours total, une partie seulement de celui-ci peut être retiré (rachat partiel).
La sortie en rente viagère
Le souscripteur peut par cette option, faire le choix de se faire verser à vie par l’assureur, une rente, ou à un bénéficiaire désigné aux termes du contrat.
Comment bien choisir son option de sortie ?
Différents paramètres déterminent le choix de l’option de sortie. Il s’agit donc :
- Du montant de votre revenu,
- de votre objectif,
- du montant total de votre épargne,
- de votre âge et de votre situation conjugale.
Il faut toutefois retenir que la fiscalité entre en ligne de compte et que les deux types de sorties sont soumis à la même fiscalité. En effet, durant la phase d’épargne, le capital de l’assurance-vie n’est pas taxable. Lors, d’un rachat, seule la part d’intérêt retirée est taxable.
Dans ce cas, vous avez deux choix :
- Soit intégrer ces intérêts à vos revenus ; dans ce cas, ils seront soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
- Soit appliquer le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL). Le taux du prélèvement forfaitaire libératoire diminue en fonction de l’ancienneté de votre contrat : 35% pour les 4 premières années, 15% pour les 4 années suivante et, 7,5% après les 8 premières années. En cas de rachat après 8 ans, vous bénéficierez d’un abattement de 4 600 euros pour une personne et cet abattement sera reporté en crédit d’impôt. De plus, quelle que soit le choix de fiscalisation fait, les contrats d’assurances vie, sont soumis aux Prélèvements Sociaux (PS) et ce, quelle que soit leur durée de détention.
Quelle option choisir ?
Fiscalement, la sortie en capital sera parfois plus avantageuse au bout de 8 ans. La sortie en rente viagère quant à elle vous assurera un revenu stable dans la durée, jusqu’à votre décès, et indépendamment du montant du capital épargné.